Luke Orysiuk : « Mon patinage est mon principal atout. »

Bonjour Luke. Que dirais-tu pour te présenter à nos fans ?
Je veux juste dire que je suis super excité de débuter la saison, je n’ai pas été dans cet état avant une saison depuis bien longtemps ! Ce sera la toute première fois que je viens en Europe donc je suis aussi très enthousiaste à l’idée de découvrir la culture ici tout en jouant au hockey.

Tu as terminé ce printemps une période quatre ans dans la NCAA. Que dirais-tu de la vie d’étudiant-athlète dans la ligue ?
C’était parfois un challenge de trouver le bon équilibre entre les cours et le hockey. Ça me rend d’autant plus impatient pour cette saison de hockey sans avoir à me préoccuper de mes études. Ce sera un changement de rythme appréciable qui me permettra de mieux me concentrer sur le hockey.

Quand tu étais adolescent, tu as choisi la voie menant au hockey universitaire plutôt qu’au junior majeur. Pourquoi ?
Je me suis développé sur le tard en tant qu’hockeyeur et je me suis dit qu’avoir quelques saisons de plus à l’université, pour me préparer en vue de devenir professionnel, serait bénéfique. J’ai accordé beaucoup d’importance à l’obtention d’un diplôme. C’est aussi pour cela que j’ai choisir d’aller à Bentley parce que leur réputation académique est excellente.

Tu as joué avec Jonathan Desbiens à Bentley. As-tu discuté avec lui avant de faire ton choix de venir en France, voire même à Mulhouse ?
Oui ! J’ai beaucoup parlé avec « Des » avant de prendre ma décision de rejoindre Mulhouse. C’était confortant pour moi de connaître quelqu’un qui connaissait le club. « Des » tient vraiment une grande part dans mon choix.

J’ai eu une bonne conversation avec les coaches au début de l’été et je pense que mon style de jeu convient vraiment bien à ce qu’ils souhaitent. Maintenant à moi d’obtenir leur confiance pendant le camp d’entraînement et de montrer ce dont je suis capable lors des matches de préparation.

Tu as eu un avant-goût du hockey professionnel en fin de saison dans la ECHL. Qu’as-tu pensé de ces quelques matches avec Trois-Rivières ?
J’ai trouvé que ça s’était très bien passé. Honnêtement, je pense que certains matches universitaires étaient plus rapides que les matches d’ECHL auxquels j’ai participé, mais l’attention pour les détails est plus poussée dans le hockey pro. Le positionnement, le jeu de crosse et la gestion du palet sont les principaux domaines dans lesquels j’ai relevé une différence.

Comment décrirais-tu ta façon de jouer au hockey ?
Mon jeu tourne autour de mes pieds. Mon patinage est mon principal atout et je peux m’en servir aussi bien offensivement que défensivement. Que ce soit pour me joindre aux rushes avec les attaquants ou pour une défense agressive, on en revient à mon patinage.

Quand tu grandissais, as-tu eu un modèle pour t’inspirer ?
Ma plus grande inspiration, du point de vue du hockey, a probablement été Ryan McDonagh. L’année lors de laquelle les New York Rangers sont allés en finale je suis vraiment tombé amoureux de son jeu. Après cela j’essayais de m’en inspirer. Ce qui m’a aussi attiré en ce temps-là, c’était qu’il était un défenseur qui avait suivi le cursus de hockey universitaire.

Que penses-tu pouvoir apporter à l’équipe ? Connais-tu déjà le rôle que le coach veut te donner ?
Je m’attends à contribuer dans tous les compartiments du jeu. Je veux aider l’équipe quelle qu’en soit la manière aussi bien en unités spéciales qu’à cinq contre cinq. J’ai eu une bonne conversation avec les coaches au début de l’été et je pense que mon style de jeu convient vraiment bien à ce qu’ils souhaitent. Maintenant à moi d’obtenir leur confiance pendant le camp d’entraînement et de montrer ce dont je suis capable lors des matches de préparation.