Les Scorpions s’arrêtent là

Les Scorpions se rendaient hier à Grenoble amputés de Philéas Perrenoud, Yoan Salve et Emils Gegeris pour ce match qui allait décider de la suite, ou non, de leur saison. Quentin Papillon débutait dans la cage tandis que Raphaël Garnier, entré pour la troisième période à l’Illberg dimanche, se positionnait devant le filet des BDL. Après une entame de match équilibrée, les Scorpions obtenaient un premier double jeu de puissance. Ils en profitaient pour ouvrir la marque d’un tir de la bleue de Bryan Ten Braak, pourtant pas habitué à se retrouver dans une telle position. Les locaux tiraient un peu plus à la cage dans cette première période mais cela ne traduisait pas forcément une grosse domination territoriale de leur part. Sur leur premier avantage numérique, eux aussi trouvaient la faille. Poukkula convertissait un rebond suite à un jeu de transition vers la cage. Malgré de nouvelles situations spéciales, les deux équipes regagnaient les vestiaires sur un score de parité.

Rapidement pénalisés en deuxième période, les Scorpions voyaient Grenoble passer devant sur un palet en cloche, semble-t-il dévié devant notre gardien. Nos joueurs ne s’en laissaient pas compter et égalisaient quatre minutes plus tard par Makarov, après un bon pressing en fond de zone. Grenoble était dans la foulée pénalisé, et Luke Orysiuk trouvait la lucarne de la ligne bleue d’un tir balayé. Rebelote moins de deux minutes plus tard avec une nouvelle supériorité convertie par Konstantin Makarov. Ce but provoquait la sortie de Raphaël Garnier et l’entrée de Jakub Stepanek. Grenoble passait alors de longues minutes en zone offensive mais la défense mulhousienne tenait. Les BDL inscrivait malheureusement un troisième but sur un refrain que l’on a trop souvent vu face à eux cette saison : Fabre s’échappait et trompait Papillon en infériorité numérique. Comme dimanche, les Scorpions avaient un but d’avance à la deuxième pause.

Malheureusement, la pénalité à cheval sur les deux périodes était bonifiée par Brent Aubin pour égaliser. Dans un match qui se jouait décidément très peu à cinq contre cinq, les minutes filaient et personne ne parvenait à reprendre les devants. Les Scorpions touchaient la barre transversale, les BDL le poteau. Les arbitres vérifiaient, parfois longuement, à la VAR pour ne prendre aucun risque. Les Scorpions défendaient héroïquement pour décrocher la prolongation, comme mardi dernier.

La prolongation débutait en infériorité pour quarante secondes mais c’était tué. Les plus grosses occasions étaient grenobloises mais les Scorpions avaient leurs moments de possession également. Malheureusement, comme mardi dernier c’est Kyle Hardy qui mettait fin à cette rencontre et donc à la saison des Scorpions. Forcément la déception était immense, mais les Scorpions sortaient de ces playoffs les armes à la main avec la tête haute, très haute.

Bravo pour votre saison messieurs, et merci.