Konstantin Makarov : « Je cherche à créer des chances de marquer pour mes coéquipiers. »

Bonjour Konstantin. Après une longue carrière en Russie, tu as joué plus dernièrement en Roumanie et en Slovaquie. Tu es venu encore plus à l’Ouest cet été. Qu’est-ce qui t’a attiré en France ?   
J’ai eu cette opportunité de venir jouer et vivre en France, que j’ai acceptée avec grand plaisir. C’est une nouvelle expérience pour moi, une belle opportunité de découvrir la France et la visiter. Quand mon agent m’a soumis cette possibilité, on s’est mis rapidement d’accord avec le staff des Scorpions.

Comment décrirais-tu le hockeyeur que tu es ?
J’aime porter le palet, je lance beaucoup au but et je cherche à créer des chances de marquer pour mes coéquipiers.

Andrey Rychagov nous disait jouer un jeu russe typique, adorant faire des passes. Dirais-tu la même chose pour toi ?
Absolument, je dirais ça également !

Connaissais-tu Andrey avant de signer avec les Scorpions ?       
Oui on se connaissait un petit peu avec Andrey bien que nous n’ayons jamais joué dans la même équipe. On en a l’opportunité maintenant et je suis très heureux que l’on joue ensemble à Mulhouse !

Tu as joué de nombreuses saisons en KHL. Quels ont été les joueurs les plus impressionnants que tu as croisés ?
Il y a tellement d’excellents joueurs que le choix est difficile… Je vais citer Pavel Datsyuk, Ilya Kovalchuk, Vadim Shipachyov et Alexander Radulov.

As-tu joué contre le français Stéphane Da Costa, qui a connu beaucoup de succès en KHL ?
Oui je l’ai affronté. C’est un très bon joueur avec un très bon lancer, un vrai sniper qui sait comment marquer des buts et adore le faire. Sa carrière en Russie est brillante.

On se connaissait un petit peu avec Andrey bien que nous n’ayons jamais joué dans la même équipe. On en a l’opportunité maintenant et je suis très heureux que l’on joue ensemble à Mulhouse !

Tu as aussi joué en Chine. Qu’as-tu pensé du hockey là-bas ?
Le hockey chinois ne fait que commencer à se développer. Ils ont besoin de temps pour atteindre un bon niveau. Le principal est qu’ils ont le désir de développer le hockey dans leur pays et ils ont une belle opportunité de le faire.

En 2004/2005, tu avais joué la Coupe Spengler à Davos avec Magnitogorsk, c’était d’ailleurs pendant le lock-out NHL. Ça devait être une sacrée expérience…
C’était un tournoi intéressant à Davos ! C’est un superbe endroit et il y avait des bonnes équipes de pays différents. Je m’en souviendrai toujours.

Tu viens de la ville d’Oufa. C’est une grande ville en Russie, pas forcément très connue en France. A quoi ça ressemble ?
C’est une grande ville très moderne, avec de bonnes infrastructures mais aussi la beauté de la nature.

Ton père a joué et entraîné au hockey, ton frère ainé a aussi joué en KHL. C’était une évidence pour toi de faire du hockey voire de devenir pro ?
Comme mon père était joueur puis entraîneur, il nous a mis sur les patins avec mon frère. Le choix était assez évident oui !

Avais-tu une idole en grandissant ?
Je n’avais pas d’idole en fait, mais la liste des joueurs que j’appréciais est longue. Je vais citer Pavel Bure, Sergeï Fedorov, Peter Forsberg, Jaromir Jagr, Mario Lemieux…

Qu’apprécies-tu faire lors de ton temps libre ?
Je passe mon temps libre en famille. Avec ma femme nous avons eu une fille et un garçon. On aime se promener ensemble, regarder des films, sortir au parc. On profite de ces bons moments pour aller dans la nature, faire des barbecues, nager ou encore pêcher.

En conclusion de cette interview, as-tu un message pour nos supporters ?
Je suis convaincu que nous avons les meilleurs fans de la ligue et qu’ils nous encourageront bruyamment à domicile. J’ai très hâte !